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Atelier ’’Dispositifs d’aide à la création d’activités’’ (Cotonou)

L’aide à la création d’activités recouvre un champ large de dispositifs, tels que la recherche d’opportunités porteuses, l’évaluation de la viabilité des projets, l’appui et la formation des entrepreneurs, l’information sur les opportunités de financements et de bourses de création, l’accompagnement durant les phases critiques depuis l’idée jusqu’aux années de croisières selon l’environnement socio-économique et le cycle de vie des produits ou services développés. Il y a à prendre en compte, et surtout à pallier, dans les pays en développement, le déficit de culture entrepreneuriale lié au risque que présente l’initiative de création d’activité dans un cadre administratif et réglementaire offrant peu ou prou les services de bases et un environnement concurrentiel marqué par la prégnance de l’informel. Ces dispositifs acquièrent, de fait, une grande importance dans le cadre des migrations circulaires. C’est la mise en lien entre migration et développement qui trouve ici toute son expression. La création d’activités s’inscrit dans un triple registre : l’orientation des transferts des migrants vers des investissements productifs pour conforter le développement du pays de départ, la facilitation de la réintégration socio-économique des migrants de retour, et en tant qu’offre alternative à toute migration ne présentant pas tous les critères de succès. Dans le cadre des objectifs dévolus au projet PGMP, l’atelier sur les dispositifs de création d’activités a permis de faire le point sur cette thématique et de tirer les enseignements des expériences déjà initiées.